Contexte - Origines
Depuis combien de temps le monde s’est-il bloqué dans cette période ? Cela fait déjà si longtemps que je ne saurais vous le dire. Je serais bien incapable de vous dire ce qu’il s’est passé avant, s’il existe une raison à cet événement, car je ne me rappelle pas d’avant, peut-être que je n’existais pas encore. Mais laissez-moi vous raconter une journée normale où le monde choisi de rester bloqué dans le temps…
‘‘J’observe ces personnes, se pressant autour de moi, vaquant à leurs occupations. Je les regarde, ces étranges bipèdes, même si je suis comme eux, bien que légèrement différente. Ma peau si mate et terne qu’elle pourrait paraître grise diffère de leur si claire pouvant aller jusqu’au noire ébène. Je n’ai vu personne arborer la même couleur d'yeux que moi, yeux que je sais être dorés, et ces étranges stigmates sur mon front aussi. J’ai été créée pour pouvoir me mêler à eux mais aussi pour être différente, quelle étrange façon de faire.
Mais le monde continue de tourner et je finis par m’avancer, allant ici et là, écoutant les discussions sur mon chemin. J’ai été créée pour les juger, sur leurs choix, sur leur façon de vivre leur vie pendant deux petits mois. Et si le bilan n’est pas satisfaisant, alors nous leur offrirons une autre chance. Ils oublieront presque tout, jusqu’au moment de ma création, jusqu’à maintenant. Il leur restera bien quelques bribes de souvenirs, des choses qu’ils considèrent comme "importantes". Les seules choses qui ne verront pas leur cours perturber seront la vie et la mort.
Et je les écoute, je les observe pendant deux mois qui deviennent longs. Je veux leur donner plus de chance, alors je décide d’interagir directement avec eux, sous forme de questions innocentes. Pas que je souhaite les aider, mais si jamais on devait tout recommencer, ça serait juste galère et long et ça recommencerait… Je veux juste épargner un travail inutile, aux autres et à moi. De toutes façons,
je n’ai jamais pu supporter ce monde.’’
‘‘ À croire qu’on ne peut rien faire pour les sauver. C’est ce que je me dis en les observant dans ce que je sais être le dernier jour un tant soit peu normal avant que le monde tombe dans une boucle sans fin. Je soupire, il est temps de rendre mon jugement.
Je regarde alors ce qu’ils appelleraient être mon collègue ? Acolyte ? Celui qui fera en sorte que le monde recule dans l’espace-temps.
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Ils ne sont pas assez matures pour lui plaire. J’ignore comment je peux connaître ses critères et son avis, mais je te le dis, il faut leur donner du temps.-
Qu’il en soit ainsi.’’
Et le monde connu pour la première fois ce qu’ils appelleront Reset bien plus tard. Mais avant il y eu une journée d’Apocalypse, afin de remettre les choses à, presque, zéro.
‘‘J’observe, le monde ravagé par des flammes n’atteignant pas le physique mais le psychique des choses. J’observe, les vagues engloutir tout sur leur passage sans rien abîmer. J’observe ces gens bloqués dans le temps en me disant, quel gâchis tout de même. Mais ils auront le temps.
J’étudie ces quelques souvenirs conservés, au moins ils n’auront pas tout perdu. Et j’observe le monde se remettre en place. J’observe ces personnes, se pressant autour de moi, vaquant à leurs occupations. Je les regarde, ces étranges bipèdes, même si je suis comme eux, bien que légèrement différente. Ma peau si mate et terne qu’elle pourrait paraître grise diffère de leur si claire pouvant aller jusqu’au noire ébène. Je n’ai vu personne arborer la même couleur d'yeux que moi, yeux que je sais être dorés, et ces étranges stigmates sur mon front aussi.
Il est temps de recommencer.’’
Depuis combien de temps le monde s’est-il bloqué dans cette période ? Cela fait déjà si longtemps que je ne saurai vous le dire. Je serai bien incapable de vous dire ce qu’il s’est passé avant, s’il existe une raison à cet événement, car je ne me rappelle pas d’avant, peut-être que je n’existais pas encore. Mais j’ai décidé une chose, j’allais altérer les événements, car les choses devaient avancées.
‘‘Le monde vient de se reconstruire.
Encore une fois. Je les observe, se pressant autour de moi,
encore une fois. Mais je ne me contenterai plus de vous observer, il est temps d’altérer légèrement les événements.’’